samedi 14 décembre 2013

Lettre à Père Noël

 
                                     Victor Morozov - IX C
                                15 ans


Cher Père Noël,

Parce que le jour de la Nativité s’approche, j’ai décidé de t’écrire une lettre, car j’attends impatiemment la fin du premier semestre d’école. Décembre est un mois favorable pour réfléchir à l’année qui finit (les résultats à l’école, la joie d’être au centre de la famille, les endroits intéressants visités pendant l’été etc.) et, bien sûr, à l’année qui commence dans seulement quelques jours. Pour les chrétiens, c’est un mois très important – le moment où le Messie est né. 
Cher Père Noël, comme ton histoire bien compliquée nous le dit, tu as été près de ce lieu-là. Probablement, ton caractère est inspiré par Noël, qui a été bouleversé quand il a vu La Mère de Jésus, mais qui, un peu plus tard, est devenu un chrétien modèle et un saint. Oui, ton but, depuis ces années – là, a été d’aider les hommes pauvres et tu as fait cela comme un ministre de Dieu. Plus récemment, ta tâche a changé : tu es la personne qui vient dans tous les foyers du monde, partageant des cadeaux aux enfants sages.
Je sais que ta mission est bien difficile et, même si, il y a 100 ans, les enfants voulaient seulement une pomme, par exemple et, de nos jours, la tendance est de souhaiter plus, tu t’es débrouillé à merveille : ta hotte semble inépuisable. Oui, il est de plus en plus compliqué d’être en tous les lieux la même nuit, mais je crois que tu aimes « ton emploi ». Tu te prépares pour ce moment toute une année, notant tous les vœux des enfants, j’en suis sûr. Et je sais qu’il est douloureux pour toi de ne donner rien aux enfants malicieux, et tu essaies de laisser quelque chose chez eux aussi. J’espère que cette année aussi, comme d’habitude, chaque garçon et chaque fille recevra un cadeau, quoi que ce soit, en commençant par les pauvre, sans oublier les enfants sages du monde entier.
Pour moi, cette année a été bien remplie, avec toute sorte d’épreuves et j’ai eu moins de temps pour mes passions, pour les plaisirs de la vie. La neuvième est compliquée, mais c’est vrai : il est mieux de se préparer quand on est jeune pour avoir une vie agréable, malgré tout l’effort.
Dans l’espoir de ne pas trop encombrer ta hotte, je veux, bien sûr, de la santé, pour toute ma famille et une petite chose….ce que tu crois utile pour moi à l’avenir, car, de mon point de vue, j’ai toute les choses dont j’ai besoin et, même plus. C’est mieux de donner aux enfants qui n’ont pas tout ce qu’ils désirent. Joyeux Noël !

Victor


mercredi 4 décembre 2013

Lettre à un inconnu






IOAN SUHOV

X F

16 ans



Lettre à un inconnu

Il faisait très froid dans la ville; les lumières scintillaient doucement. Tout paraissait parfait dans le monde où personne ne parlait plus. Ce monde, étrange pour beaucoup de gens, le rendait content, lui. Cette situation d’être isolé ou, comme il disait, „isolé par choix”, semblait très curieux pour sa famille.
Il était toujours un mystère pour ses amis, qui ne pouvaient pas comprendre les raisons pour lesquelles il refusait de connaître de nouveaux gens ou de lier des relations d’amitié. Et l’histoire commence ici, la journée après la fête de Saint Nicolas, quand notre héros, un homme entre 40 et 50 ans se dépêchait d’arriver à temps au boulot. Bien sûr, quand on a dit qu’il était isolé, vous ne devez pas penser aux moines qui renoncent à la société pour se vouer à Dieu, mais vous devez penser à un cas bizarre, d’un homme qui n’éprouve pas la joie de vivre, même s’il a tous les motifs  d’être heureux ou de devenir très facilement plus heureux.
Pendant le  voyage au travail, il pouvait observer de sa petite fenêtre de train comme la neige comblait tout: les rues, les maisons, les carrefours et toute cette blancheur l’intriguait énormément car son âme froide ne lui permettait pas de les comprendre au sens spirituel.
Après être arrivé à l’emploi, les observations du matin ont été temporairement oubliées vu le travail machinal. Le soir, dans son bureau, qui était au dernier étage d’un grand bâtiment d’affaires, sur son pupitre,  il a trouvé une lettre.
Le message de la lettre était très court : „Joyeuse fête de Saint Nicolas !”, ces lettres étant écrites en rouge sur une petite photo avec un paysage citadin où des enfants jouaient heureusement dans la neige. À l’instant, il a mis cette lettre dans sa serviette de travail sans lui accorder  de l’importance, comme si c’était un simple document professionnel.
En arrivant à la gare, il a senti encore une fois le froid et il a levé les yeux pour voir l’horloge et compter combien de temps il y avait encore jusqu’à l’arrivée du train.  Enfin, il est allé dans son compartiment  où deux  autres hommes attendaient fatigués leur arrivée à la destination.
Tout à coup, il est entré dans un état de rêverie. Il a vu et revu tous les moments où il était heureux, tous les moments avant cet emploi, tous les moments où il se sentait vraiment bien. Après, il a regardé plus qu’une fois la petite lettre de félicitations. Comme si une autre personne était entrée dans son corps, il a  crié „Oui, je serai heureux !”. Pour quelques secondes, ses compagnons de train l’ont regardé comme s'il était un fou, mais leur intérêt est très vite disparu.
Il réfléchissait : „Quoi que je fasse et quoi que je travaille, la vie sans bonheur n’a pas de sens »
A ce moment-là, il s’est réveillé et il a constaté qu’il avait rêvé en regardant un film de la saison de fêtes.  Il a fait la connexion entre le sujet de ce film et son rêve, mais la véridicité du deuxième était en train de le rendre encore plus soupçonneux.
Et on peut dire que cette suspicion ne le quittera plus pour beaucoup d’années, dorénavant.
Il avait traité ce rêve comme une mise en garde pour ce qu’il avait pu devenir. Ce rêve a été comme un ange gardien, mais dans son cœur il  a reconnu les mérites de son patron, le très bon Saint Nicolas, qui lui a offert un des plus grands cadeaux de sa vie : une prémonition qui le garderait de devenir un homme dont la vie est subordonnée à l’argent.
Pour remercier, chaque année il choisit au hasard des adresses qu’il voit dans ses promenades, il écrit un message simple mais de tout son cœur :„Joyeuse fête de Saint Nicolas”,  il envoie aux gens inconnus des cartes de vœux pour que la même joie que celle ressentie dans son rêve les envahisse et les protège.



jeudi 21 novembre 2013

L'Arbre




BIANCA DRAGOMIR

XIF

17 ans




L’Arbre

     Les plus belles choses peuvent se multiplier par 2 ou 3 , par dizaines ou centaines , changer en beaucoup de fleurs , de couchers de soleil , d'arcs-de-ciel , frères , de sœurs , d’amis , mais seulement une enfance , celle qui va s'étendre sur des années , couronnera notre vie d'une aura magique.
      Nombreux sont ceux qui aveuglés par beaucoup d'autres choses, regardent la vie avec tristesse, ceux qui courent après l'argent et oublient d'aimer leur familles, ceux qui assoiffés de pouvoir et contrôle, oublient de chercher le souffle de la nature et d'en profiter.
     L'enfance, c'est le moment le plus beau de la vie d'un homme. En se souvenant de son enfance, l'homme redevient pur, beau, gai, avec la force de donner des ailes à l’imagination, de créer un univers où tout est possible, où l'âme demeure enrichie de précieux souvenirs.
     L'évocation de l'enfance pousse l'homme mûr à oublier ses pleures, à pouvoir rire et aimer, à jouir pleinement de son expérience et de la beauté de la nature.
     Même si cette vie éphémère nous este donnée à nous, les humains, il ne faut pas la laisser s’écouler, juste pour profiter de ses petites choses, mais il faut prendre le temps de chérir l'une des plus empiriques valeurs humaines, les souvenirs de l'enfance.
    La connaissance existe en toute chose. Le monde est une bibliothèque dont les livres sont les pierres, les feuilles, l’herbe, les fontaines.
    Cela a été la devise selon laquelle on m'a élevée depuis que j'étais petite. Donc, tout mon être est né et a vécu dans la nature rudimentaire et amorphe , que j'ai traitée et métamorphosée , grâce à mon esprit vif .
     Dans ma mémoire est restée bien gravée ma première visite au chalet des mes grands-parents, petite et intime, détails d'ailleurs sans importance pour moi , à ce moment-là.
     Je n'ai jamais su pourquoi je me suis trouvée à cet endroit-là. N'importe quelle ville, voiture ou maison s'évanouissait devant à ce qui allait se passer, mon prochain coin de paradis, portant le nom du jardin de ma grand-mère.
    Je suis restée-là, jusqu'a la rentrée des classes, tous les jours autour de lui, de l'immense arbre qui ombrageait de pré derrière lui. Puis, chaque été je l'ai vu pousse plus majestueux et imposant, me donnant encore plus d'ombre à mesure que les étés devenaient plus brillants.
     Sous sa couronne, j'ai écrit les premiers poèmes, essais, récits, lettres d’amour, rédactions de fin de l'année.
     Je me souviens de la première phrase que j'ai composée à son ombre :" Ne manquez jamais l'occasion de voir la beauté, car c’est l'autographe de Dieu, sa senteur mystérieuse.”
     Tant d'amour et de pureté m'inspirait ce coin de féerie, qui je pouvais tout oublier , même le fait que dans le monde il y a , peut-être , des gens qui se moquent de leurs semblables avec des gestes grossiers, des gens qui diffament les autres par des gestes ignobles et méprisables.
    Il n'y avait que moi et la nature dans une parfaite osmose à travers ce que j'appelle un double végétal, un alter-ego.
     Chaque jour je me réveillais, je l'admirais et mon esprit commençait à chercher de plus en plus la beauté de la nature, à aimer l'herbe qui touchait les plantes de mes pieds et le bruit de l'eau des ruisseaux.
     La brise parmi les feuilles des arbres a été ma musique préférée et l'image des champs m'a réconfortée plus que les images des gens.
    J'ai appris ensuite à suivre les traces de l'arc-de-ciel pour sortir du brouillard le plus dense et à suivre aussi une chanson pour sentir la pulsation de la nature.
    Je ne vis que pour sentir de beauté de la nature, le reste n'est qu'une attente.

mercredi 22 mai 2013

Concours national - "L'avenir du passé"

Bonjour tout le monde!

Un concours national,  "L'avenir du passé",  vient d'être lancé.

      Il y a partout, autour de nous, des lieux, de vieilles constructions, des monuments, des statues, des objets, des histoires, des coutumes  etc. qui ont traversé le temps et qui nous parlent. Malheureusement, vu l'état de dégradation de beaucoup de ces "témoins" de l'histoire, ils risquent de disparaître et tout le passé avec!
Le concours se propose de promouvoir tout ce qui est vieux et vous semble chargé de valeur et de significations.
Les trois sections:
1. Essais (7-18 ans)
2. Projets (10-18 ans)
3. Scénarios, projets de films documentaires (élèves et étudiants)

Pour des informations détaillées, consultez le Règlement

On rencontre aussi, dans notre communauté, bien des choses qui méritent l'attention d'un projet ou d'un essai, alors, à vos plumes et à vos caméras!
Bonne chance!


Les idées vous manquent? En voici deux, pour le début:

Le célèbre chêne de "Stejaru":

La cité IBIDA...

                           ... et ses environs














 A bientôt pour d'autres suggestions!




La coccinelle de service



mardi 19 mars 2013

"Lettre manquée" - Ioan Suhov

                                        
                 CONCOURS  - "Dis-moi dix mots semés au loin" 
(Les 10 mots de la Francophonie - 2013)


                                          



                                     
                              Ioan Suhov - IX C
         15 ans
        Premier prix - 50 votes


Lettre manquée

Je t’aurais écrit, si je n’avais pas été pris dans mon atelier
          Je te promets.
Quel atelier ? Celui où les chimères sont nées
          Tu dois le savoir ! C’est vis-à-vis de la réalité.
Te rappelles-tu ? Tu y étais quand nos rêves travaillaient en équipe,
           Quand le savoir-faire ne te faisait pas défaut.
Nous avions eu une unique utopie,
          La rêverie à deux.
Deux personnes  réfléchissant comme un seul être,
          Est-ce que tu te souviens ?
On disait que les gens étaient  "nous"
          Et les "autres".
"Nous" était le mot-clé
          Mais, qu’est-ce qui s’est passé ?
"Nous" voilà :  toi et moi.
          Nous n’avons pas su le protéger.
Nous étions la plus rationnelle conscience,
          On ignorait l’existence des coups de foudre.
Au contraire, on savait  ce qu’était l’intelligence,
          Mais nous avons commis une faute.
Je ne crois pas que tu saches ce qui m’est arrivé,
          Je t’enverrais une autre lettre.
Mais, pour l’instant, cela suffit,
          Comprendrais-tu ?
Je t’enverrais aussi un bouquet de roses,
Néanmoins, je ne peux pas, tu comprends.
Pour ma paix, vérifie le cachet !
          J’y ai peint l’avenir.